I.II.Historique
I.II.I.Des origines à 1950
I.II.I.I.Du musée de Lucien Laudy à celui de la Sben
La Sben et le musée du Caillou ont, à un an près, le même âge et ce n’est pas un hasard : la première a été fondée en 1950 pour sauver cette ferme historique et le musée éponyme fut inauguré en 1951.
Mais il y a déjà longtemps que la ferme avait pris des allures de musée sous la garde de Lucien Laudy dès le début du 20e siècle.
L’histoire de la ferme a été largement diffusée depuis les 60 pages de la première étude d’Hector Fleischmann en 1912 1, lesquelles en deviennent 98 dans l’Histoire de la ferme du Caillou Quartier Général de Napoléon à Waterloo publié 2 en 1958 par son frère Théo devenu entre-temps président fondateur de la Sben, propriétaire dudit Caillou.
Toutefois, si ces historiques couvrent aussi bien la période Boucquéau d’avant 1815 (et ce depuis le 17ème siècle) que celle qui suit la bataille jusqu’à l’achat de la ferme par l’architecte Emile Coulon, le véritable sauveur de la ferme à la fin du 19ème siècle, ils sont relativement sur la période suivante, l’après 1905, lorsque la comtesse de Villegas en devient propriétaire.
En fait, dès cet instant, le présent du Caillou est celui de Lucien Laudy qui semble bien y demeurer et est considéré comme étant le compagnon de la comtesse.
Mais il y a déjà longtemps que la ferme avait pris des allures de musée sous la garde de Lucien Laudy dès le début du 20e siècle.
L’histoire de la ferme a été largement diffusée depuis les 60 pages de la première étude d’Hector Fleischmann en 1912 1, lesquelles en deviennent 98 dans l’Histoire de la ferme du Caillou Quartier Général de Napoléon à Waterloo publié 2 en 1958 par son frère Théo devenu entre-temps président fondateur de la Sben, propriétaire dudit Caillou.
Toutefois, si ces historiques couvrent aussi bien la période Boucquéau d’avant 1815 (et ce depuis le 17ème siècle) que celle qui suit la bataille jusqu’à l’achat de la ferme par l’architecte Emile Coulon, le véritable sauveur de la ferme à la fin du 19ème siècle, ils sont relativement sur la période suivante, l’après 1905, lorsque la comtesse de Villegas en devient propriétaire.
En fait, dès cet instant, le présent du Caillou est celui de Lucien Laudy qui semble bien y demeurer et est considéré comme étant le compagnon de la comtesse.
La comtesse de Villegas
A voir également, sa galerie de portraits.
Eléonore Liefmans a sa place entre monsieur et madame Rackham-Lerouge et l’Arlésienne : entre d’une part l’exploitation sournoise de confusion de patronymes et, d’autre part, celle dont on parle beaucoup mais que l’on ne voit jamais. C’est là tout le secret de la renommée de la pseudo-comtesse.
Et il semble bien que Lucien Laudy n’ait rien fait pour couper court à la propagation de la légende, que du contraire.
Sa vie publique commence vraiment en 1912 lorsqu’Hector Fleischmann annonce son intention d’édifier un monument à la gloire de Victor Hugo sur le champ de bataille. Si son nom est déjà cité dans sa correspondance à Lucien Laudy (mes respect à madame la comtesse…) dès 1911, il l’est également par la presse qui la salue dans ses comptes-rendus des cérémonies de la pose de la première pierre de la colonne Victor Hugo le 22 septembre 1912 ainsi que de l’inauguration de l’ossuaire du Caillou, le même jour.
A ce moment, Lucien Laudy est portant considéré comme le « seigneur » du Caillou, alors que le couple qu’ils semblent former ne sera officialisé qu’en 1921.
Mais, reprenons les choses par le début…
Elle est née le 24 septembre 1862, à Molenbeek-Saint-Jean, très prisée campagne de la bourgeoisie bruxelloise de l’époque. Elle est la fille d’Hippolyte Félicien Liefmans et d’Hortense Lamury mariés le 29 décembre 1858 et elle a 29 ans lorsqu’elle épouse, le 25 juin 1887, Charles De Villegas qui, lui, en a déjà 58 3. Il était alors qualifié de juge de paix à Sint-Maria-Horebeke, village près d’Audenarde. Il achète, le 20 décembre 1894, un grand terrain au boulevard du Jubilé, à Molenbeek, et y fait construire une maison 4.
Son père, Hippolyte Liefmans est commissaire maritime et capitaine du port de Bruxelles : il fait son testament en septembre 1894 et lègue tous ses biens à son épouse Hortense Lamury qui décède en 1905 5.
Entre-temps, Eléonore De Villegas, née Liefmans, veuve de son époux Charles depuis le 26 avril 1903, hérite du vaste immeuble situé au 130 boulevard Léopold II, à Bruxelles 6 et rachète, en 1905, le Caillou.
Elle n’est donc pas comtesse ni titulaire d’une particule et elle apparaît soudain comme étant de Villegas sous la plume d’Hector Fleischmann qui la cite à plusieurs reprises à partir de janvier 1911 et ce pour la première fois dans le livre qu’il avait publié pour soutenir la souscription lancée pour l’édification de la colonne Victor Hugo, ce même ouvrage citant également deux fois Lucien Laudy 7 dont c’est ainsi le début de la vie publique.
Et il semble bien que Lucien Laudy n’ait rien fait pour couper court à la propagation de la légende, que du contraire.
Sa vie publique commence vraiment en 1912 lorsqu’Hector Fleischmann annonce son intention d’édifier un monument à la gloire de Victor Hugo sur le champ de bataille. Si son nom est déjà cité dans sa correspondance à Lucien Laudy (mes respect à madame la comtesse…) dès 1911, il l’est également par la presse qui la salue dans ses comptes-rendus des cérémonies de la pose de la première pierre de la colonne Victor Hugo le 22 septembre 1912 ainsi que de l’inauguration de l’ossuaire du Caillou, le même jour.
A ce moment, Lucien Laudy est portant considéré comme le « seigneur » du Caillou, alors que le couple qu’ils semblent former ne sera officialisé qu’en 1921.
Mais, reprenons les choses par le début…
Elle est née le 24 septembre 1862, à Molenbeek-Saint-Jean, très prisée campagne de la bourgeoisie bruxelloise de l’époque. Elle est la fille d’Hippolyte Félicien Liefmans et d’Hortense Lamury mariés le 29 décembre 1858 et elle a 29 ans lorsqu’elle épouse, le 25 juin 1887, Charles De Villegas qui, lui, en a déjà 58 3. Il était alors qualifié de juge de paix à Sint-Maria-Horebeke, village près d’Audenarde. Il achète, le 20 décembre 1894, un grand terrain au boulevard du Jubilé, à Molenbeek, et y fait construire une maison 4.
Son père, Hippolyte Liefmans est commissaire maritime et capitaine du port de Bruxelles : il fait son testament en septembre 1894 et lègue tous ses biens à son épouse Hortense Lamury qui décède en 1905 5.
Entre-temps, Eléonore De Villegas, née Liefmans, veuve de son époux Charles depuis le 26 avril 1903, hérite du vaste immeuble situé au 130 boulevard Léopold II, à Bruxelles 6 et rachète, en 1905, le Caillou.
Elle n’est donc pas comtesse ni titulaire d’une particule et elle apparaît soudain comme étant de Villegas sous la plume d’Hector Fleischmann qui la cite à plusieurs reprises à partir de janvier 1911 et ce pour la première fois dans le livre qu’il avait publié pour soutenir la souscription lancée pour l’édification de la colonne Victor Hugo, ce même ouvrage citant également deux fois Lucien Laudy 7 dont c’est ainsi le début de la vie publique.
Hector Fleischmann en compagnie de la comtesse de Villegas… 8
Il n’est d’ailleurs pas impossible que ce soit cette rencontre avec Fleischmann qui ait encouragé sinon décidé de l’enthousiaste intérêt que Laudy développera ensuite pour l’histoire du Caillou et de son célèbre hôte de 1815.
Lucien Laudy
Il est né à Paris le 6 mai 1885 9 , de descendance-ce hollandaise, étant le fils de Jean Antoine Laudy, de Sittard, aux Pays-Bas, et de Marie Claire Haven, également hollandaise : il est éditeur de musique et installé à Paris, rue Washington 36, depuis 1882.
L’affaire semble prospère et dispose même d’une succursale, Laudy and Co, 139 Oxfordstreet, London W et un représentant à Boston, H.B. Stevens Company.
Jean Antoine Laudy et son épouse Marie Claire Haven, les parents de Lucien Laudy
Lucien Laudy et sa sœur Thécla 10
Le petit Lucien a grandi…
Un acte daté du 14 septembre 1893 atteste que toute la famille, en ce compris la petite sœur Thécla (née le 14 juin 1891, à Paris) est domiciliée en cette même rue, venant du 74 de la rue de Rennes, une note du 5 avril 1895 signalant ensuite le 5 de la rue Laugier. Lucien Laudy est donc encore à Paris en 1895. Il a tout juste 10 ans 11.
L’attestation de domicile du 26 août 1891, au n° 74 de la rue de Rennes, département de la Seine 12.
L’après 1895 n’est pas connu et il n’existe qu’un seul indice chronologique intermédiaire : le 8 novembre d’une année indéterminée, le petit Lucien écrit du pensionnat Saint-Victor, à Alsemberg, une lettre 13 demandant à ses parents une nouvelle balle (en cuir), la sienne s’étant déchirée.
Quelles études fit-il ? Pourquoi et quand vint-il en Belgique… Nul ne sait mais une photo de 1906 le montre en compagnie d’Eléonore Liefmans dans le jardin du Caillou. Il porte une élégante moustache tout en fumant assez aristocratiquement un petit cigare… C’est donc un jeune-homme de 21 ans que l’on retrouve en Belgique et ce manifestement dans les murs, sinon plus, de la pseudo-comtesse…
Quelles études fit-il ? Pourquoi et quand vint-il en Belgique… Nul ne sait mais une photo de 1906 le montre en compagnie d’Eléonore Liefmans dans le jardin du Caillou. Il porte une élégante moustache tout en fumant assez aristocratiquement un petit cigare… C’est donc un jeune-homme de 21 ans que l’on retrouve en Belgique et ce manifestement dans les murs, sinon plus, de la pseudo-comtesse…
Le revoici en 1909 et sa moustache s’est prolongée en ce fin collier qu’il portera toujours jusqu’à son décès.
Il semble bien que Lucien Laudy ait déjà écrit l’un ou l’autre article vers 1904 ou 1905 mais c’est Hector Fleischmann qui, le premier, le fera connaître, en 1911, l’année du lancement de la souscription du monument Hugo dont la première pierre est posée l’année suivante, le 22 septembre 1912. Entre-temps, ils se sont déjà échangé plusieurs courriers et ont concrétisé la construction, dans le jardin du Caillou, de l’ossuaire inauguré après la pose de cette première pierre de la colonne 14.
Il semble bien que Lucien Laudy ait déjà écrit l’un ou l’autre article vers 1904 ou 1905 mais c’est Hector Fleischmann qui, le premier, le fera connaître, en 1911, l’année du lancement de la souscription du monument Hugo dont la première pierre est posée l’année suivante, le 22 septembre 1912. Entre-temps, ils se sont déjà échangé plusieurs courriers et ont concrétisé la construction, dans le jardin du Caillou, de l’ossuaire inauguré après la pose de cette première pierre de la colonne 14.
La première pierre de la colonne Victor Hugo 15
La première page de la plaquette reprenant l’inévitable discours d’Hector Fleischmann.
Lucien Laudy devant l’ossuaire 16
L’ossuaire et le puits, dont la toiture caractéristique est visible sur de nombreuses photos prises dans le jardin du Caillou 17
Hector Fleischmann découvre tout doucement le site du champ de bataille lors de la préparation de son projet de monument Victor Hugo. Il en profite pour se documenter et publiera coup sur coup un livre sur Le Quartier général de Napoléon à Waterloo 18, en 1912…
L’exemplaire du Quartier général de Napoléon dédicacé par Fleischmann à son ami Laudy 19
… et sur le château d’Hougoumont l’année suivante. Il a, évidemment, fait la connaissance de la comtesse et ne se prive pas de la flatter au point de lui offrir un exemplaire sur papier à la forme de l’histoire d’Hougoumont, exemplaire somptueusement relié.
Un des derniers livres de Fleischmann : La tragique histoire du château d’Hougoumont, édité en 1913 par la Société « Les amis de Waterloo » (il en était le président et le siège était celui de son domicile, 56 rue Michel-Ange, à Paris) 20.
De gauche à droite, devant le monument aux Français du verger du Goumont : Lucien Laudy, Hector Fleischmann, l’architecte Jean Verhoeven et Paul Bart.
En 1913, Lucien Laudy, hollandais par la force des choses, ses parents ayant perdu la nationalité belge lors de la signature du Traité des XXIV articles du 19 avril 1839 qui amputait quelques villages du Limbourg belge au profit des Pays-Bas, demande à pouvoir jouir du bénéfice de la récente loi du 1er juin 1911 lui permettant de recouvrer sa nationalité. Ce document précise qu’il vient de Molenbeek-Saint-Jean à la date du 4 novembre 1912 et qu’il est à présent domicilié à Vieux Genappe : il n’est donc pas impossible que cet ancien domicile légal soit celui du boulevard Léopold II et donc d’Eléonore Liefmans 21.
Le 4 août 1914, il est convoqué pour faire partie d’un service de patrouille au sein de la « Garde civique non active », un laissez-passer lui permettant d’emprunter le tram vicinal lui est délivré le 25 février 1915 et le 15 août 1915, un certificat d’identité précise qu’il mesure 1 m 85 et qu’il est publiciste. Un dernier document de cette même année 1915 daté du 29 novembre précise curieusement qu’il est inscrit à la commune de Vieux-Genappe depuis le 21 mai 1906 et, surtout, qu’il est Néerlandais. Il y a là une double contradiction avec les indications reprises dans son attestation de nationalité de 1913 qui en faisaient un Belge inscrit à Vieux-Genappe depuis le 4 novembre 1912 22.
Il faut se souvenir que les Pays-Bas restèrent neutres pendant la guerre 1914-1918 et, qu’ainsi, le fait d’être Hollandais résidant en Belgique offrait tous les avantages de cette neutralité.
Il publie dans L’Annonce brabançonne, le 21 juin 1919, un assez important hebdomadaire publié à Braine-l’Alleud, un article dans lequel il se souvient de l’inauguration, six ans plus tôt, du monument aux Français morts à Waterloo (érigé dans le verger du Goumont) et de son ami Hector Fleischmann 23.
Le 5 mai 1921, il dispose d’une carte de membre qui le présente comme « Délégué pour la Belgique du Comité du centenaire de la mort de Napoléon 1er »
Le 4 août 1914, il est convoqué pour faire partie d’un service de patrouille au sein de la « Garde civique non active », un laissez-passer lui permettant d’emprunter le tram vicinal lui est délivré le 25 février 1915 et le 15 août 1915, un certificat d’identité précise qu’il mesure 1 m 85 et qu’il est publiciste. Un dernier document de cette même année 1915 daté du 29 novembre précise curieusement qu’il est inscrit à la commune de Vieux-Genappe depuis le 21 mai 1906 et, surtout, qu’il est Néerlandais. Il y a là une double contradiction avec les indications reprises dans son attestation de nationalité de 1913 qui en faisaient un Belge inscrit à Vieux-Genappe depuis le 4 novembre 1912 22.
Il faut se souvenir que les Pays-Bas restèrent neutres pendant la guerre 1914-1918 et, qu’ainsi, le fait d’être Hollandais résidant en Belgique offrait tous les avantages de cette neutralité.
Il publie dans L’Annonce brabançonne, le 21 juin 1919, un assez important hebdomadaire publié à Braine-l’Alleud, un article dans lequel il se souvient de l’inauguration, six ans plus tôt, du monument aux Français morts à Waterloo (érigé dans le verger du Goumont) et de son ami Hector Fleischmann 23.
Le 5 mai 1921, il dispose d’une carte de membre qui le présente comme « Délégué pour la Belgique du Comité du centenaire de la mort de Napoléon 1er »
1922
Parution de son plus important livre, Les lendemains de Waterloo (voir Bibliographie). Nombreuses et enthousiastes critiques dans la presse (Voir Inventaire du Fonds Baruch)
1924
Mariage, à Vieux-Genappe, le 17 septembre, de Lucien Laudy âgé de 39 ans, et d’Eléonore Liefmans, âgée de 62 ans.
Le carnet de mariage du couple Laudy
1925
1927
Lucien Laudy publie dans La Gazette de Bruxelles, un quotidien pour lequel il collabore depuis 1919, quatre longs articles dans lesquels il s’insurge contre le projet de construction du couvent de Fichermont sur le site protégé du champ de bataille de Waterloo.
Les dates : 4 mai, 5 juin, 11 et 26 septembre 1927 24.
Les dates : 4 mai, 5 juin, 11 et 26 septembre 1927 24.
1929
Trouvé dans le Folklore brabançon, N° 49-50, août 1929, pages 72, 73,77 et 81, de courts articles amusants qui témoignent de sa connaissance du folklore local.
El t'chaude Marque. — Un être dangereux dont il faut se méfier particulièrement est une sorcière appelée : El t'chaude Marque. Cette sorcière est douée du pouvoir de s'asseoir sur votre poitrine pendant votre sommeil afin de vous étouffer, après avoir chaussé vos propres sabots. Ayez donc bien soin, lorsque vous allez vous coucher, en enlevant vos sabots, de ne point les passer avec les pointes tournées du côté du lit, car El t'chaude Marque, en entrant dans votre chambre aura toute facilité de les enfiler avant de venir s'asseoir sur vous. Placez-les, au contraire, côte à côte, les pointes en dehors et le sort sera conjuré, car El t'chaude Marque ne jouissant pas du pouvoir de se retourner pour glisser vos sabots à ses pieds, se retirera sans vous faire le moindre mal. Il est avéré que cette sorcière existe. Une femme du village de Plancenoit a vu, un matin, une bête velue, alors qu'elle tirait les couver- tures du lit de son fils. Cette bête disparut dans la chambre sans laisser plus de traces que l'attelage à deux chevaux n'en laissa dans le trou sans fond, preuve qu’El t'chaude Marque existe.
Protection contre les sorcières. — Si on veut être préservé des maléfices des sorcières et « autres laides blesses », on est tenu de pendre au-dessus de la porte d'entrée de l'habitation « une pierre à sable trouée naturellement » telle qu'il s'en trouve parfois dans les carrières d'Hanogrunne (Maransart) ou de Chantelet (Vieux-Genappe). Un des sommiers de l'étable, ou de l'écurie, doit être orné du même objet afin que le Mal- heur n'atteigne point les bêtes. Un autre moyen consiste à placer deux balais croisés en travers de la porte d'entrée. Il n'y a pas d'exemple qu'une sorcière ait jamais franchi un seuil défendu de cette manière, car en enjambant le balai, la sorcière sera transportée immédiatement dans les airs. Néanmoins, certains paysans assurent que ce moyen n'est efficace que le vendredi qui est nul ne l'ignore, le jour du Sabbat. Encore faut-il reconnaître les sorcières. Voici une recette infaillible, paraît-il. Soupçonnez-vous telle ou telle vieille femme — il n'y a que les vieilles femmes qui peuvent être sorcières — capable de jeter le mauvais sort aux gens, vous n'avez qu'à tendre, sur son passage, de ces sortes de ronces qui croissent à l'orée des bois. Si la femme enjambe l'obstacle pour passer, ne craignez rien : c'est que la personne soupçonnée est inoffensive ; mais si elle passe au travers des ronces, alors tenez-vous sur vos gardes 1 Les plus grands malheurs sont prêts à fondre sur vous.
A moins, bien entendu, que vous ne soyiez possesseur de la fameuse pierre trouée ou que vous n'ayiez eu soin de placer les deux balais protecteurs en travers de la porte d'entrée. Dans ce cas, vous n'avez rien à craindre et vous pouvez dormir tranquillement sur vos deux oreilles sans crainte d'être insourcellé.
A moins, bien entendu, que vous ne soyiez possesseur de la fameuse pierre trouée ou que vous n'ayiez eu soin de placer les deux balais protecteurs en travers de la porte d'entrée. Dans ce cas, vous n'avez rien à craindre et vous pouvez dormir tranquillement sur vos deux oreilles sans crainte d'être insourcellé.
T'chanchaîne. — Une histoire terrible, c'est celle du « t'chanchaîne » ou « t'chinchaîne ». Selon les uns, c'était un chien, selon les autres une génisse blanche — l'un et l'autre portant une chaîne au cou — et qu'on rencontre parfois, la nuit dans les campagnes. Rien n'est plus dangereux que de faire pareille rencontre. Quiconque aperçoit le t'chinchaîne mourra dans l'année ; ou ce sera un de ses proches. On cite, en exemple, le cas d'une couturière de Glabais qui mourut pour l'avoir vu, un soir, le long de la grand-route. U y a près de quarante ans, un garde-chasse du village de Plancenoit rencontra une nuit le t'chinchaîne et mourut huit jours plus tard. S'il vous arrive un soir de rencontrer le t'chinchaîne, priez Dieu que ce soit une nuit de pleine lune et que vous soyez muni d'un bon fusil. Ayez bien soin de ne pas tirer sur le corps du mauvais génie : vous n'échapperiez pas à votre destinée. Visez au contraire l'ombre que le t'chinchaîne projettera sur le sol et faites feu, car c'est dans l'ombre que réside l'âme de ce funeste animal. Aujourd'hui encore, les parents menacent les enfants de la rencontre du t'chinchaîne afin de les empêcher de vagabonder à la nuit dans les campagnes.
La légende du Trou sans Fond. — Il existait Jadis, à Plancenoit, un endroit ainsi nommé. C'était une source autrefois. Cette légende rapporte que la profondeur de ce trou était telle qu'un jour un attelage de deux chevaux y disparut, ainsi que son conducteur. Malgré les plus actives recherches, on n'en trouva plus jamais trace. D'où ce surnom — spot — de Trou sans Fond. Ce trou, comblé depuis peu, a aujourd'hui disparu. La légende seule est restée. Une autre légende rapporte que le soir du 18 Juin 1815, des officiers de l'armée impériale enterrèrent un coffre rempli de pièces d'or dans le vieux chemin — el vî t'chmin — qui se trouve derrière la ferme du Caillou, à Vieux-Genappe. Ce trésor n'était rien moins que celui de Napoléon qui avait établi, à cet endroit, son quartier général la veille de la bataille de Waterloo.
Si vous Interrogez là-dessus les naturels de l'endroit, Ils vous certifieront la chose et ne manqueront pas de vous donner le conseil suivant : «Si, fouillant la terre, votre bêche rencontre un corps dur, ne dites pas : « C'est le coffre de Napoléon » car à l'instant même ce coffre fabuleux s'enfoncera plus profondément dans le sol et échappera à toute recherche. » Ne vous avisez surtout pas de rire de la recommandation, car votre interlocuteur vous regardera avec cet air de commisération qui veut dire dans tous les pays du monde : « Pauvre innocent ».
Si vous Interrogez là-dessus les naturels de l'endroit, Ils vous certifieront la chose et ne manqueront pas de vous donner le conseil suivant : «Si, fouillant la terre, votre bêche rencontre un corps dur, ne dites pas : « C'est le coffre de Napoléon » car à l'instant même ce coffre fabuleux s'enfoncera plus profondément dans le sol et échappera à toute recherche. » Ne vous avisez surtout pas de rire de la recommandation, car votre interlocuteur vous regardera avec cet air de commisération qui veut dire dans tous les pays du monde : « Pauvre innocent ».
1931
1934
Lucien Laudy est nommé Chevalier du Mérite agricole par la République française 25.
Dans le Bulletin de l’Institut Napoléon, n°1, 1934, page 4
PÈLERINAGE A WATERLOO ET A LACKEN. Les 15 et 16 Juin, selon le projet annoncé également au Bulletin d'Avril, nous avons pu cette année nous rendre en Belgique, retrouvant presque dès le départ, le chemin suivi par l'armée; aux Quatre-Bras, guidés, comme dans tout ce pèlerinage, par M. Mauguin, nous avons pu nous rendre compte de l'importance de cette position. Au « Caillou », dernier cantonnement de l'Empereur, où, comme chacun sait, notre «Ami » M. Lucien Laudy, a réuni et continue à réunir tant d'émouvantes reliques, nous avions donné rendez-vous à nos adhérents. Malgré notre retard involontaire, nous avons pu retrouver des amis venus de Chartres, l'Historien M. Garsou, venu de Bruxelles, et nos amis Hollandais, le Docteur et Mme Stuyt, qui avaient fait 400 kilomètres pour nous rejoindre. Après un arrêt trop court, nous avons repris pas à pas la bataille. A l'admirable monument de l'Aigle Blessé, que l'on ne peut contempler les yeux secs, nous eûmes le crève-cœur de ne pouvoir déposer des fleurs. Il y a là quelque chose à changer. A quelques pas, le monument de Victor Hugo, présente l'aspect d'inachèvement et d'abandon le plus lamentable. Impossible également de songer à y déposer des fleurs, que notre « Ami » M. Straus eût aimé y voir pour le Cinquantenaire. Les précisions et les claires explications, dues à M. Mauguin et au Commandant Mongin, se fixèrent encore plus dans notre esprit, par la visite du panorama, où la Bataille est racontée par le guide belge, avec un simple bon sens, une admiration qui pourraient peut-être servir de modèle à certains. On sent que pour lui. tout se concentre sur cet homme, qui, sur son cheval blanc, dans son uniforme sans apparat, domine, de la place qu'il a choisie, tout le terrain, voit les uns après les autres échouer ses plans et décide enfin l'attaque suprême, cet homme qui atteint là le sommet de l'angoisse humaine et phénomène inouï reste le grand vainqueur
1935
Article publié dans La Progrès du 27 juillet 1935, signé par C. Piérard
Il y est question d’un roman, Le réveil de l’Aigle, et de récits policiers qui mettent en scène le détective Tom Briggs… Le journaliste cite aussi d’autres titres tels La mort de Louis XVII au Temple; La guillotine en Belgique : Les pamphlets libertins et la maîtresse de Henri Van Der Noot ou encore L’Odyssée d’un contre-révolutionnaire : Charles Jacquemin, dit le Loupoigne, titres qui rappellent étrangement ceux d’Hector Fleischmann et qui ne sont cités dans aucune autre bibliographie
1936
Lucien Laudy, sa sœur Thécla, madame Eléonore Laudy et le mari de Thécla, Daniel Baruch.
Leur fils, Jacques Baruch a inspiré Hergé pour la création de Szut, Piotr Szut, le pilote d’avion estonien sauvé par Tintin et le capitaine Haddock dans Coke en Stock et que l’on revoit dans Vol 714 pour Sidney.
Voir : Sulev Kaja
Voir : Sulev Kaja
1936
1938
1940
Le 13 novembre 1940 : décès d’Eléonore Liefmans, épouse Lucien Laudy. Le registre de décès de la commune de Vieux-Genappe mentionne, au crayon, Urémie.
1940 - 1943
Voir l’inventaire du Fonds Baruch : Dossier Fritz Fikenscher - Major et Commandant de l'arrondissement de Nivelles de juin 1940 à août 1943
En 1942, le major allemand commandant de la Wehrmacht de Nivelles s’intéresse à l’histoire du champ de bataille de Waterloo et s’adresse à Lucien Laudy en ces termes :
Monsieur,
Je voulais vous rendre visite et vous soumettre une requête. Je devrais ensuite guider ces messieurs de l'Oberfeldkommandantur sur le champ de bataille. J'ai bien étudié les événements de la bataille, mais j'avais à cette fin à disposition le guide qui est en vente au musée de Waterloo. Je suppose que vous avez encore à disposition un autre écrit sur le déroulement de la bataille, ainsi que peut-être un plan avec la disposition des troupes. Je prendrai encore rendez-vous avec vous au cours de la semaine prochaine, mais je ne peux malheureusement pas encore dire quel jour. Puis-je vous demander de déjà me dire ce que vous possédez de ce que je souhaite, afin que je puisse y jeter un coup d'œil, au cas où je ne trouverais rien personnellement.
Fikensher
Major, district de Nivelles 26
Je voulais vous rendre visite et vous soumettre une requête. Je devrais ensuite guider ces messieurs de l'Oberfeldkommandantur sur le champ de bataille. J'ai bien étudié les événements de la bataille, mais j'avais à cette fin à disposition le guide qui est en vente au musée de Waterloo. Je suppose que vous avez encore à disposition un autre écrit sur le déroulement de la bataille, ainsi que peut-être un plan avec la disposition des troupes. Je prendrai encore rendez-vous avec vous au cours de la semaine prochaine, mais je ne peux malheureusement pas encore dire quel jour. Puis-je vous demander de déjà me dire ce que vous possédez de ce que je souhaite, afin que je puisse y jeter un coup d'œil, au cas où je ne trouverais rien personnellement.
Fikensher
Major, district de Nivelles 26
Il s’ensuivra que le major accordera des facilités à Laudy, entre autres pour la conservation de ses armes historiques. Emprisonné pendant 14 mois après la guerre, le major sollicitera le témoignage bienveillant de Lucien Laudy quant sa conduite correcte en tant qu’occupant, ce que Laudy fera, permettant ainsi la reconnaissance de l’innocence du major et sa libération 27.
14 juillet 1947
Les Grognard de Napoléon, à Jumet, sollicitent la collaboration de Lucien Laudy lors de la confection de leurs uniformes et de leur drapeau. Cela lui vaudra d’en être président d’honneur.
Remise de drapeau à la société des Grognards dans la cour du "château Francq", la demeure d'un industriel verrier mécène de la Madeleine, à Jumet 28. Le drapeau originel avait été peint par Fernand Thon, un artiste-peintre de la région, en prenant pour modèle celui conservé aux Invalides. Il existe toujours et a bien résisté au temps 29.
Juillet 1948
Dans le tiroir de droite de mon bureau qui se trouve dans ma chambre… C’est par ces mots que Lucien Laudy établit une note dans laquelle il donne les comptes des loyers dus pour ses trois maisons : Bd Léopold II, rue le Titien (20,000 F/an) et rue de Mexico (22,400 F/an). Des articles parus doivent encore être payés. Parmi mes manuscrits, n'ont pas parus : Histoire : L'affaire Louis XVII - Charles de Loupoigne - Romans : Le secret de Carisbrooke - Le réveil de l'Aigle. Déclaration d'impôt sur le revenu pour 1947 : 1° Le Titien 13.000 2° Mexico 15.700 3° Bd Léopold II 22.500 - 51,200. En tout, 4 pages manuscrites 30.
20 octobre 1948
Décès de Lucien Laudy. Le registre des décès de la commune précise (mention au crayon) : cancer de l’estomac.
Au centre, le grand, avec des lunettes, qui a les bras croisés et tenant son chapeau est Jacques Baruch, le père de Pierre Baruch 31.
La tombe de Lucien Laudy dans le cimetière de Vieux-Genappe 32.
Le 16 mars 2011, monsieur Pierre Baruch a autorisé la Sben à se substituer à lui pour effectuer, au nom des l’asbl, les formalités nécessaires auprès de l’administration communale de Genappe pour prolonger de 25 ans la durée de la concession de cette tombe.
Esquisse de bibliographie
- Réponse aux lettres ouvertes d'un philanthrope au peuple belge, Imprimerie Jules Grotard, Plancenoit, 1918, 8 pages
- Les lendemains de Waterloo. D’après les récits des témoins oculaires et de nombreux documents inédits, tirés des archives du canton de Nivelles et de collections particulières. Préface d’Hector Fleischmann, Imprimerie. J. Grotard, Braine-l’Alleud, 1921, 98 pages
- La mort de Louis XVII au Temple prouvée par l’acte de décès du 8 juin 1795, Editions de la Renaissance d’Occident, Bruxelles, 1923, 20 pages
- Les contre-révolutionnaires à Mons en l'an III, La Gazette de Bruxelles et La Province (Mons), les 10 et 11 août 1931
- Dans la Revue des Études napoléoniennes :
-
N°19, Onzième année, Tome XIX, Juillet - Décembre 1922
La terreur du nom de Napoléon, p. 235-237 -
N° 20, Douzième année, Tome XX, Janvier - Juin 1923
Les lendemains de Waterloo, p. 92-93
A propos du manuscrit venu de Sainte-Hélène, p. 95-96
La ferme de la "Belle Alliance", p. 161-166
Napoléon et l'Université de Bruxelles, p. 166-167
Comment on votait sous le Consulat, p. 76-78
Les Belges aux Quatre-Bras, p. 368-371
Le guide de l'Empereur à Waterloo : Jean-Baptiste Dekoster,] p.385-399 -
N° 29, XVIIIe année, Tome XXIX, Juillet - Décembre 1929
Napoléon Ier faux-monnayeur, p. 237-242
Nouvelles de Waterloo, p. 370-. -
N° 33, XX année, Tome XXIII, Juillet - Décembre 1931
Le dernier cuirassier de Reichshoffen, p. 49-52.
A propos de la communication de M. Six, "Devant Charleroi au matin du 15 juin 1815", p. 188
Au chapitre des chapeaux, p. 249
Les Quatre-Bras et le bourgogne du maréchal Ney, p. 321-339
La maison Dumont à Gosselies,] p. 340-347
Waterloo : à travers la "morne plaine", p. 366-376 -
N°35 XXI année, Tome XXV, Juillet - Décembre 1932
Le butin de Waterloo, p. 362-370
Légendes du Brabant [à propos de Waterloo]. p. 372-373 -
N° 37, XXII année, Tome XXVII, Juillet - Décembre 1933
Pour et contre Napoléon : le procès historique de l'Empereur p. 5-76
A propos du bal de Waterloo p. 135-142 -
N° 39, XXIII année, Tome XXIX, Juillet - Décembre 1934
Cambronne, p. 56-61
- Histoire et guide du champ de bataille de Waterloo, Syndicat d’initiative et du tourisme de Waterloo, Imprimerie Rayez, Waterloo. 36 pages, [1947].
Notes
1. Le quartier général de Napoléon à Waterloo, d'après de nombreux documents inédits et accompagnée de cinq gravures, d'un plan et d'un tableau, Les Amis de Waterloo, Paris, 1912.
2. Edition de la Société belge d’études napoléoniennes, Bruxelles.
3. Ils se sont mariés à Bruxelles. Charles Jean Eugène De Villegas est né à Roborst, hameau d’Etikoven, près d’Audenarde, le 29 avril 1831. Il était juge de paix. Il est le fils de Jean Charles De Villegas (Bruges, 3 octobre 1778, décédé en 1857, à Laeken) et de Marie-Josèphe Fraeys, née le 15 mars 1780, à Torhout, ville où ils s’étaient mariés le 27 février 1802). Voir Claude Van Hoorebeeck, La colonne Victor Hugo, son histoire et son secret, Les Editions namuroises, Namur, 2011, page 35.
4. Il est acheté à la Banque Nationale au prix de 15.792 francs et 40 centimes pour 484 m² et 90 dm², la façade mesurant 11 m 69 cm, soit 32,57 f le m² (Fonds Baruch, 1/11).
5. Fonds Baruch, 1/4 à 10). Ce fonds est constitué d’un important ensemble de documents et de photos cédés à la Sben en février 2011 par monsieur Pierre Baruch, petit-fils de Thécla Laudy, épouse de Daniel Baruch et fils de Jacques Baruch et de Nina Guempel.
6. Cet immeuble est encore cité par Lucien Laudy peu avant son décès, en juillet 1948, comme lui rapportant 22.500 francs de loyer par an (Fonds Bruch, 2/35).
7. Victor Hugo-Napoléon-Waterloo, Albert Méricant, Paris, janvier 1911, page 77, en note de bas de page. Quant à Laudy, il l’est dans cette même note mais, déjà, en page XIV : Lucien Laudy […] qui fit pénétrer dans les milieux les plus divers de France et de Belgique l’idée directrice de l’œuvre entreprise…
8. Collection Willy Descy.
9. Il arrive que la date du 5 mai soit citée mais ce n’est pas correct : tous les documents officiels mentionnent bien le 6 mais il est tellement tentant de tricher d’un jour pour faire coïncider sa date de naissance avec celle du décès de l’Empereur…
10. Fonds Baruch, album photo.
11. Fonds Baruch, 2/4 et 7.
12. Fonds Baruch, 2/4. Le département de la Seine a été supprimé le 1er janvier 1968. La rue de Rennes fait à présent partie du 6e arrondissement (75006).
13. Ibidem, 2/3.
14. Voir Claude Van Hoorebeeck, La colonne Victor Hugo, son histoire et son secret, Les Editions namuroises, Namur, 2011, pages 35 et suivantes pour la colonne Victor Hugo et 113 à 124 pour le premier historique complet de l’ossuaire.
15. Collection Willy Descy.
16. Document du musée du Caillou. Voir La colonne Victor Hugo, op. cit., page 117, pour les commentaires.
17. Photo Claude Van Hoorebeeck, 21 septembre 2010.
18. Edité par la Société Les Amis de Waterloo, 60 pages.
19. Collection privée.
20. Collection privée.
21. Ibidem, 2/9, attestation datée du 28 mai 1913 et signée par Emile de Beco, gouverneur de la Province du Brabant.
22. Ibidem, 2/12, 13, 14 et 15.
23. Claude Van Hoorebeeck, La colonne Victor Hugo, son histoire et son secret, Les Editions namuroises, Namur, 2011, page 135.
24. Pour les consulter intégralement : Claude Van Hoorebeeck, Le monastère de Fichermont : hypothèse à propos de la dérogation accordée pour sa construction sur le site protégé du champ de bataille de Waterloo. Qui, pourquoi, quand…, Editions de l’Hayette, Ophain, 2012, pages 32 à 38.
25. Fonds Baruch, 2/22 à 26.
26. Traduction de Dominique Timmermans (le 25 février 2011) : un grand merci !
27. Fonds Baruch, 2/38 à 52.
28. Voir aussi http://www.madeleine.be/grognards_de_napoleon.htm
29. Renseignement communiqués à l’auteur pr Pierre Arcq le 25 octobre 2010.
30. Fonds Baruch, 2/35.
31. Fonds Baruch, 7/1 à 25.
32. Photo Jean Verhulst.
2. Edition de la Société belge d’études napoléoniennes, Bruxelles.
3. Ils se sont mariés à Bruxelles. Charles Jean Eugène De Villegas est né à Roborst, hameau d’Etikoven, près d’Audenarde, le 29 avril 1831. Il était juge de paix. Il est le fils de Jean Charles De Villegas (Bruges, 3 octobre 1778, décédé en 1857, à Laeken) et de Marie-Josèphe Fraeys, née le 15 mars 1780, à Torhout, ville où ils s’étaient mariés le 27 février 1802). Voir Claude Van Hoorebeeck, La colonne Victor Hugo, son histoire et son secret, Les Editions namuroises, Namur, 2011, page 35.
4. Il est acheté à la Banque Nationale au prix de 15.792 francs et 40 centimes pour 484 m² et 90 dm², la façade mesurant 11 m 69 cm, soit 32,57 f le m² (Fonds Baruch, 1/11).
5. Fonds Baruch, 1/4 à 10). Ce fonds est constitué d’un important ensemble de documents et de photos cédés à la Sben en février 2011 par monsieur Pierre Baruch, petit-fils de Thécla Laudy, épouse de Daniel Baruch et fils de Jacques Baruch et de Nina Guempel.
6. Cet immeuble est encore cité par Lucien Laudy peu avant son décès, en juillet 1948, comme lui rapportant 22.500 francs de loyer par an (Fonds Bruch, 2/35).
7. Victor Hugo-Napoléon-Waterloo, Albert Méricant, Paris, janvier 1911, page 77, en note de bas de page. Quant à Laudy, il l’est dans cette même note mais, déjà, en page XIV : Lucien Laudy […] qui fit pénétrer dans les milieux les plus divers de France et de Belgique l’idée directrice de l’œuvre entreprise…
8. Collection Willy Descy.
9. Il arrive que la date du 5 mai soit citée mais ce n’est pas correct : tous les documents officiels mentionnent bien le 6 mais il est tellement tentant de tricher d’un jour pour faire coïncider sa date de naissance avec celle du décès de l’Empereur…
10. Fonds Baruch, album photo.
11. Fonds Baruch, 2/4 et 7.
12. Fonds Baruch, 2/4. Le département de la Seine a été supprimé le 1er janvier 1968. La rue de Rennes fait à présent partie du 6e arrondissement (75006).
13. Ibidem, 2/3.
14. Voir Claude Van Hoorebeeck, La colonne Victor Hugo, son histoire et son secret, Les Editions namuroises, Namur, 2011, pages 35 et suivantes pour la colonne Victor Hugo et 113 à 124 pour le premier historique complet de l’ossuaire.
15. Collection Willy Descy.
16. Document du musée du Caillou. Voir La colonne Victor Hugo, op. cit., page 117, pour les commentaires.
17. Photo Claude Van Hoorebeeck, 21 septembre 2010.
18. Edité par la Société Les Amis de Waterloo, 60 pages.
19. Collection privée.
20. Collection privée.
21. Ibidem, 2/9, attestation datée du 28 mai 1913 et signée par Emile de Beco, gouverneur de la Province du Brabant.
22. Ibidem, 2/12, 13, 14 et 15.
23. Claude Van Hoorebeeck, La colonne Victor Hugo, son histoire et son secret, Les Editions namuroises, Namur, 2011, page 135.
24. Pour les consulter intégralement : Claude Van Hoorebeeck, Le monastère de Fichermont : hypothèse à propos de la dérogation accordée pour sa construction sur le site protégé du champ de bataille de Waterloo. Qui, pourquoi, quand…, Editions de l’Hayette, Ophain, 2012, pages 32 à 38.
25. Fonds Baruch, 2/22 à 26.
26. Traduction de Dominique Timmermans (le 25 février 2011) : un grand merci !
27. Fonds Baruch, 2/38 à 52.
28. Voir aussi http://www.madeleine.be/grognards_de_napoleon.htm
29. Renseignement communiqués à l’auteur pr Pierre Arcq le 25 octobre 2010.
30. Fonds Baruch, 2/35.
31. Fonds Baruch, 7/1 à 25.
32. Photo Jean Verhulst.